Presse-Christophe-de-Quenetain-Le-Figaro

Le Figaro

2022

Béatrice de Rochebouët, « De la Tefaf à la Brafa, le chassé-croisé des foires d’art », Le Figaro, 30 juin 2022 :

« (…) L’équilibre d’une foire est fragile. Le public à ses habitudes du calendrier qu’il n’aime pas changer. Il a dû faire des choix. Trop d’offres, au même moment, sur différentes places, ce n’est jamais bon, estime Camille Leprince, spécialiste en céramique ancienne européenne. Ce n’est pas l’engouement d’avant la pandémie. Mais on est soulagé. On n’a pas vu la grande clientèle européenne qui s’est désistée, entre recrudescence du Covid et encombrement des foires, mais on a travaillé avec les institutions américaines qui avaient prévu le voyage très à l’avance. On sauve les meubles avec les musées de Chicago, de Toledo et Détroit, venus au grand complet avec toutes leurs équipes. La foire a toujours cette aura qui attire les institutions. ». Des institutions bien présentes. Celui-ci a vendu son grand vase bleu «à la bougie» de Nevers, vers 1665-1685, aux alentours des 100 000 euros, sur le stand de Christophe de Quénetain, dont la scénographie, un écrin de boiseries bleu et blanc, a été réalisée par l’artiste Alexandre Benjamin Navet. L’antiquaire est en cours de négociation avec une institution française pour sa sculpture, La Marine, sujet d’agrément présenté, le 29 mai 1723, par Antoine-François Vassé à l’Académie royale de peinture et de sculpture. Ce marbre blanc, portant le numéro d’inventaire à l’encre rouge de la famille Rothschild, est proposé à 1,8 million d’euros. (…) »